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Imagines...
Tu t’appelles Cosette …ou Angelina (l’héroïne de La Cenerentola, un opéra de Rossini, une adaptation de Cendrillon) bref, une mignonne petite servante (majeure, quoi qu'eut pu faire penser l'homonymie au sobriquet d'Euphrasie). Maintenant, il est temps de faire le ménage dans le logis !
Tu n’as pas le droit d’être vêtue d’autre chose qu’un Tee shirt, et encore, il est trop court pour cacher ton intimité aux yeux des maîtres du lieu, ou bien il est ridiculement trop ample, et te demande des efforts incessants pour qu’il ne glisse pas et ne révèle pas trop ton joli buste.
Tes bras sont nus, ton cou et ta nuque sont nus, tes pieds, tes mollets, tes cuisses… sont nus, tout est exposé à l’air froid de ce petit matin, car les maîtres exigent que tu aères bien le logis lorsqu’il s’agit de le nettoyer. Tu sens chaque détail du sol sous la plante de tes petits pieds, poussière, froid, rugosité, chaud, douceur…
Pour compliquer le tout, tes poignets sont liés, comme menottés. Les Thénardier pensent te rendre plus docile ainsi, en limitant tes possibilités de te révolter ou de te défendre. (Petite astuce pratique : une culotte ou un T-shirt, passer une main dans chaque manche/jambe, et tourner un poignet autour, en passant par l’intérieur, pour torsader : des menottes fait maison !)
D’abord, tu dois attendre, sagement, debout, tranquille, silencieuse, tête baissée, obéissante, exposée au courant d’air froid qui parcourt la pièce principale. Pieds joints, ou quasiment. Le maître m'ordonne alors de lever les bras et de passer les menottes derrière ta nuque. Le mouvement met ta cage thoracique en tension, tes seins pointent, d’autant plus s’il fait froid.
Ton intimité est ainsi exposée au regard de tous ceux qui sont là.
Leurs regards appréciateurs parcourent ta silhouette sans croiser ton regard baissé : un joli petit bout d’esclave. Tu es soumise à leurs caresses.
Un doigt court doucement de la voûte de ton pied, derrière ta malléole, le long de ton mollet un peu en intérieur, puis poursuit en remontant doucement ta cuisse, passe à quelques centimètres de tes « autres lèvres », et continue entre tes fesses puis dans le creux de tes reins en relevant ton habit sommaire, il bifurque vers tes flancs, puis remonte le long de tes côtes.
De là, il saute par-dessus le vêtement, et reprend le long de ton bras, à l’intérieur, puis le long de ton avant-bras, et finit par effleurer ta nuque, puis le pavillon et le lobe de ton oreille. « ça, c’est ce qui t’attends si tu es sage, et si tu travailles bien ! »
Une autre paire de doigts s’approche maintenant, pour te montrer ce qui t’attends si tu ne donnes pas satisfaction aux gargotiers. Ils te pincent là où la peau est fine et sensible : le dessous des bras, l’intérieur des cuisses, les flancs, la peau sur les côtes, ta nuque tendue …et bien sûr, tes seins. Crains-tu qu’ils aillent jusqu’à presser et faire rouler entre leurs doigts tes lèvres ?
Quand tu commences déjà à n’en plus pouvoir de leurs démonstrations, vient pour toi le temps de te mettre à l’ouvrage. Il te faut marcher, à la vue de tous, jusqu’à attraper le chiffon qui sert à enlever la poussière.
Tes mains attachées, il est plus difficile pour toi de trouver l’équilibre, ton dos et tes jambes doivent compenser.
Pour dépoussiérer en haut, tu dois lever les bras, peut-être te mettre sur la pointe des pieds. Ton corps tendu dans l’effort, les maîtres ne te laissent pas de répit pour autant, tu subiras sans avoir le droit de protester leurs caresses et leurs pinçons le long de ta peau.
Pour épousseter certains meubles, tu dois t’allonger vers l’avant, exposant ton derrière. Ils ne résisteront probablement pas à l’envie de te donner quelques tapes sur les fesses. Doucement ? Ou violemment ? …cela dépendra certainement de l’humeur du moment. Et pendant ce temps-là, tu devras continuer la tâche ingrate et exténuante, comme si de rien n’était.
Commences-tu à avoir chaud ? Peut-être auras-tu droit à un verre d’eau fraîche. Mais pour cela, il faudra te mettre à genoux devant eux, tête renversée, yeux fermés. L’eau, fraîche, presque froide, il en coulera forcément un peu dans ta bouche, mais tellement plus au coin de tes lèvres.
Yeux fermés, tu sens l’eau froide descendre le long te ton menton, de ton cou, jusque sur ta poitrine, puis le long de tes côtes, elle s’est un peu réchauffée lorsqu’elle glisse le long de ton ventre pour finir par tomber, de ton entrejambe sur le sol. Crois-tu que tu pourrais supporter l’humiliation de devoir, ensuite, te prosterner à leurs pieds pour lécher, sur le sol, l’eau ainsi perdue ?
La poussière finie, il faut maintenant balayer le sol. Tu n’as pas droit à un balai muni d’un manche, juste à la tête du balai qu’il te faut prendre dans tes mains, toujours attachées.
Tu restes à genoux, te déplaçant progressivement dans la pièce suivant les surfaces qu’il te reste à nettoyer, ou que l'ogre et le gnome choisissent de salir à nouveau pour t’épuiser un peu plus.
Que ce soit pour balayer, ou pour laver et rincer le sol ensuite, à l’aide d’une éponge ou d’une petite serpillère, tu dois étendre tes bras et ton buste vers l’avant, relever un peu les fesses pour aller chercher plus loin. Tes bras tendus doivent supporter ton poids et maintenir un effort sur l’instrument de nettoyage, il se pourrait que tu ressentes la fatigue et la brûlure des muscles dans tes bras, mais il reste toujours tant à nettoyer !
Si tu faiblis, n’oublies pas qu’ils peuvent toujours relever ton T shirt par-dessus ton dos, puis cingler ta peau. Ce pourra être un élastique tenu entre deux doigts, claquant sur les parties les plus fines de ton épiderme, ou autre chose …on peut tout imaginer !
As-tu fini ? Il est temps de te donner une petite récompense, si tu as encore un peu de force pour la supporter …et si les maîtres jugent que tu l’as mérité. Un bain chaud ? Des caresses jusqu’aux orgasmes ? …on peut tout imaginer !
La vie de Cosette (ou d’Angelina)... Penses-tu qu’elle aurait envie de l’échanger contre une autre ?
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