Le BDSM est aujourd’hui plus “grand public” que jamais. Ceci dit, beaucoup d’idées reçues continuent à circuler. De nombreuses personnes qui pourraient être tentées de s’y intéresser ne savent pas par où commencer.
Ne vous précipitez pas. Faites d’abord quelques recherches pour vous renseigner sur les pratiques qui existent. En effet, cela vous permettra de savoir ce qui vous intéresse. C’est la base avant de vous lancer dans ce genre d’activités en toute sécurité.
Pour beaucoup de gens, parler de sexe ou d’autres sujets érotiques est gênant. Cela suscite parfois un profond malaise. Mais il n’y a aucun moyen de pratiquer en toute sécurité le BDSM sans avoir une conversation honnête entre adultes avec votre ou vos partenaires. Dans notre article nous aborderons les règles du BDSM qui sont indispensables pour explorer cet univers.
“S’il n’y a pas de consentement, ce n’est pas du BDSM. C’est une agression sexuelle, c’est un Viol”Le consentement est aussi fondamental dans le BDSM que dans toute relation amoureuse et sexuelle, si ce n’est pas plus. Peut-être même qu’il est généralement plus respecté, ou en tout cas formulé de manière plus claire chez les personnes qui pratiquent le BDSM que les autres. En effet, pour s’assurer du consentement de chacun-e, il est d’usage pour certain-es d’établir un contrat BDSM avant de démarrer la relation, afin que la personne qui domine connaisse précisément les limites de la personne soumise, et que la personne soumise connaisse les règles d’obéissance qui lui seront imposées.
Les relations entre partenaires sont toujours fixées par un contrat, signé par les deux parties, dans lequel on établit les règles (safeword, pratiques acceptées…). La soumise est en réalité toujours la maîtresse du jeu. C’est elle qui fixe les limites et le maître évolue dans le cadre qu’elle a bien voulu lui laisser.
Avant de devenir soumis officiel, l’esclave suit un entraînement à l’issue duquel il reçoit alors, des mains de son maître, son collier d’esclave, symbole de son statut. Respecter les règles du BDSM en signant un contrat permet d’assurer que chacune des parties respectera ses engagements.
Ce terme anglais signifie littéralement “mot de sécurité”, mais est souvent traduit par “mot d’alerte”. Il s‘agit d’un mot sur lequel la personne soumise et la personne dominante se sont mises d’accord, afin qu’une pratique soit directement interrompue si la personne soumise le prononce.Nous vous rappelons une règle du BDSM : pas de jeu coquin sans mot de sécurité.
C’est un moyen de s’assurer que la règle de sécurité soit respectée. Il est important de créer un safeword, car le mot “Non”, qui hors BDSM exprime explicitement une absence de consentement et doit tout arrêter, fait partie du jeu érotique dans le cadre BDSM, où on peut s’écrier “oh non, n’arrête pas ça”, mais vouloir dire le contraire justement pour s’exciter. Ainsi, un safeword est là pour sécuriser l’acte, notamment si la pratique est risquée.
Le mot peut être n’importe lequel, comme “fraise” “rouge” ou “trombone” par exemple. Il peut aussi être nécessaire d’avoir un geste de sécurité, car si une personne est bâillonnée avec un bâillon par exemple, il va lui être difficile de parler…
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